- gabbro
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• 1778; mot florentin, p.-ê. du nom d'un village toscan♦ Géol. Roche éruptive composée de plagioclases et de pyroxène.gabbron. m. PETROG Roche plutonique grenue, sombre, très dense. Le gabbro et le basalte sont le support des continents.⇒GABBRO, subst. masc.GÉOL. Roche éruptive grenue à pyroxène. Gabbros associés, quartziques. Les gabbros sont en partie certainement magmatiques. Tel est le cas de celui de Skaergaard (...) mais ce gabbro appartient à une province de complexes annulaires subvolcaniques (...). Quant aux gabbros orogéniques consécutifs à un volcanisme, soit précoce soit terminal de la formation des chaînes de montagnes, la question est moins claire (Géol., 1972, p. 379 [Encyclop. de la Pléiade]).Prononc. : [
], LITTRÉ : [-bb-]. Étymol. et Hist. 1807 gabro (Al. BRONGNIART, Traité élém. de minér., Paris, Deterville, t. 1, p. 453); 1874 gabbro (JANNETTAS, Les Roches ds LITTRÉ Suppl.). Mot ital. (attesté dep. 1701 au sens de « terrain infertile »; dep. début XIXe s. au sens « roche éruptive », Lastri ds BATT.) issu prob. par dissimilation du lat. glabrum, neutre de glaber « glabre, lisse »; cf. topon. toscan Montegabro attesté en 1052 (v. BATT.).
gabbro [gabʀo] n. m.ÉTYM. 1778; d'abord écrit gabro; mot italien d'orig. incert., p.-ê. dissimilation du lat. glabrum, neutre de glaber « lisse »; → Glabre; le toponyme Montegabro (Toscane) est attesté au XIe.❖♦ Géol. Roche éruptive grenue à pyroxène. || Les gabbros sont riches en feldspath. || « Ces gabbros, roches grenues éruptives et silicatées, ayant cristallisé lentement en profondeur, sont entièrement cristallisées, avec un grain grossier et des minéraux parfaitement visibles à l'œil nu, un peu comme le granite » (la Recherche, no 117, déc. 80, p. 1381).0 En Italie, les plus grands morceaux de serpentine que l'on connaisse sont deux colonnes dans l'église de Saint-Laurent à Rome. La pierre, appelée gabro par les Florentins, est une sorte de serpentine.Buffon, Hist. nat. des minéraux, Serpentines, in Œ., t. XI, p. 331.➪ tableau Classes de roches.
Encyclopédie Universelle. 2012.